Depuis 1804

2 siècles d’histoire

L’origine de Boulenger remonte à 1804 date de la création de la fabrique de vaisselle des Frères Paillart à Choisy-Le-Roi. La manufacture devint la propriété d’Hyppolite Boulenger par association et descendance. Il la transforme en société anonyme, l’installe à Paris et étend son activité à la fabrication de carrelages et faïences qui furent notamment utilisés dans toutes les stations du Métro à Paris. Après les années 1930, le département parisien de la Sté Hpte Boulenger acquit une autonomie qui lui a permis de diversifier ses activités en créant le Granilastic et dans les années 1970 le fameux sol, premiers sols à base de résine et de granulés de caoutchouc. Aujourd’hui, l’activité de Boulenger s’est recentrée exclusivement sur le sol et la société est devenue LE spécialiste du sol en caoutchouc coulé sans joint avec une large gamme et une usine de fabrication située à Villetaneuse au nord de Paris où elle produit tous ses granulés et résines. La marque Boulenger appartient depuis Novembre 2017 à la société Boulenger & Cie filiale du groupe FCB, propriété de Monsieur Daniel Cerutti.

Zoom sur la faïencerie Boulenger :

Installée en 1804 sur une partie de l’ancien domaine royal, la faïencerie a été une des plus importantes usines de la ville, employant jusqu’à 1400 ouvriers. Aujourd’hui disparue, elle se situait à l’emplacement de l’actuelle dalle commerciale.

La faïencerie Boulenger tient son nom de ses derniers propriétaires, qui la dirigèrent de 1836 jusqu’à sa fermeture en 1938. Sous la direction d’Hippolyte Boulenger (1863-1892), la faïencerie connaît un essor spectaculaire. En 1878, l’entreprise familiale se transforme en société par actions et prend le nom de “Société Hippolyte Boulenger et Compagnie”. Le travail est réorganisé afin d’augmenter la production. L’usine fabrique de la vaisselle de table, des objets décoratifs, du carrelage…qu’elle vend en France et dans le monde entier.
De nombreux ouvriers de la faïencerie Boulenger habitaient Choisy-le-Roi, et on retrouve sur certaines maisons de la ville des décors en faïence.

Le métro parisien garde la trace de la production de faïences à Choisy. En 1889, Hippolyte Boulenger obtient les deux tiers du marché pour la fabrication des revêtements muraux du métro parisien, et fournit les désormais célèbres petits carreaux blancs en émail biseauté.